Aurore
Je suis Aurore, médium et voyante de naissance. Tout est dans mon prénom, je suis la transition entre la nuit et le jour, entre le caché et le visible, le rationnel et l’irrationnel. J’établis le contact entre l’esprit du défunt et le consultant. Pour la majorité des cas, les clients qui viennent en consultation me demander d’entrer en contact avec les esprits de leur être cher, de leurs parents, mais encore de me solliciter pour purifier un endroit dit hanté. Dans ce cas, je ne vire pas directement l’esprit, au contraire je le guide à trouver sa place qui n’est plus dans ce monde physique. En quelque sorte, je l’aide à trouver sa maison, là où se trouvent ses compères en quittant la terre. Alors pour entrer en contact avec les esprits, j’utilise la pendule comme instrument, mais aussi les tarots de Marseille et mes dons de voyance pour établir une meilleure connexion avec l’autre monde. Cette connexion peut être plus ou moins fluide selon la volonté de l’esprit à vouloir communiquer ou non. Sachez qu’il est difficile de déranger cette entité surnaturelle. Grâce à mes dons, on obtient toujours, d’une manière ou d’une autre, des réponses. Le décès nous affecte tous et on a besoin de réponses pour pouvoir avancer. Dans certains cas, mes clients ne veulent, ne savent plus quel chemin suivre, car ils pensent que ce lien physique qui le relie à son mari ou à sa femme est éternel. Vraisemblablement, la perte est peut-être le sentiment le plus fort après l’amour. L’acceptation est la voie royale, certes difficile, pour redonner plus de sens à notre vie, plus que jamais. Quelquefois la vie nous désarçonne et mon rôle serait de vous remettre en selles. Comme tout le monde, le deuil m’a déjà frappé à plusieurs reprises, mes parents, mes grands-parents, des amis, etc., mais la plus douloureuse fut celle de mon fils. En vérité, ce sont des choses que nous traversons tous et je sais qu’il existe un autre monde ailleurs. Je communique avec ce monde et cela me réconforte de savoir où sont les proches que j’ai perdus. Je pars du postulat que ce qui vous arrive m’est aussi arrivé. Et je connais ce sentiment qui rattache les gens, ce lien puissant qui nous unit avec nos chers défunts. Comme vous, j’ai connu le tragique, mais je tiens à vous dire que cela ne fait que nous ramener au plus important : vivre la vie pleinement, avec joie et reconnaissance.
Aurore,Questions et reponses
Comment se sont manifésté vos dons ?
Dans ma famille, on est plutôt voyants que médiums. J’ai perdu assez tôt mes parents dans un accident de la route. J’ai été recueilli par mes grands-parents. Je les ai aussi perdus quelques années après. Mon grand-père était un grand inconditionnel d’ésotérisme. Je me souviens encore de ses livres qu’il avait dans sa bibliothèque. Puis à leur décès, j’ai hérité de ces biens. Je me suis plongé là dedans pour chercher des réponses, puis graduellement, j’ai eu des flashs, j’ai commencé à voir des esprits. J’étais au départ douée de clairaudience, et de plus en plus, je voyais littéralement l’aura de ces esprits. J’ai appris à me concentrer et à savoir ouvrir et fermer ce sens. Puis, avec le temps, toujours riche de ces livres que j’ai hérités de mes grands-parents, j’ai continué à apprendre sur les autres arts divinatoires, j’ai appris à me servir des tarots, de l’astrologie, de la numérologie, et d’autres oracles plus ou moins exotiques. Après le bac, j’ai fait des études d’anthropologie. Ce qui finalement m’a amené à des questionnements plus grands encore. J’ai toujours été curieuse de connaitre le sens profond de la vie, ce qu’était le destin, l’avenir…
Que puis-je attendre de mes séances avec vous ?
Je peux faire du spiritisme bien entendu, mais disons que j’apporte d’abord les premiers soins à mes consultants. J’essaie d’abord de juguler cette peine qu’ils ressentent. Je leur apporte lumière et apaisement. Les séances sont aussi une occasion pour eux de voir l’avenir, d’ouvrir les yeux sur certaines choses qu’ils risqueraient de rater tant ils ont encore le regard tourné vers le passé. Bien souvent, le consultant vient avec ses doutes et ses angoisses et j’essaie de combler tout cela. Généralement, il se passe un petit laps de temps entre la première consultation et la deuxième, le temps que le consultant fasse le point. À la deuxième consultation, je me concentre sur sa douleur, je me l’approprie et je la transcende. Je retransfère cette énergie au consultant. Paradoxalement, toutes les douleurs se ressemblent, mais sont uniques. Chacun a une histoire différente et la capacité à remonter la pente est différente d’un consultant à l’autre. Je dois alors fournir un travail minutieux, personnel et exclusif en fonction du consultant. Disponible et à l’écoute, le consultant est totalement libre de se confier à moi. Il me tient à cœur de toujours être bienveillante, aux aguets et aux petits soins avec lui (ou elle).
Quelle est votre experience la plus intense ?
Mon expérience la plus intense est sans doute lorsque j’ai perdu mon fils. Il avait été diagnostiqué à l’âge de 16 ans, à l’orée de sa vie d’adulte. Il est mort, à ma plus grande peine, à l’âge de 18 ans. Ce fut un traumatisme que je continue de porter en moi. Nous n’avons pas été très proches et c’est ce que je regrette toujours. Il m’arrive dès fois de le voir, mais on n’a que très peu communiqué depuis. Je sais qu’il veille sur moi et qu’il ne souffre plus. J’ai toujours un pincement au cœur lorsque je parle de lui. Cette douleur, je la ressens toujours, mais elle est moins intense à présent, il suffit que je me dise que là où il est, la douleur n’existe plus. Ce recul que j’ai pris me permet d’aider mon consultant. La douleur rapproche les gens. On se sent moins seul et du coup, les perspectives peuvent à nouveau exister.
Quelles compétences particulieres avez-vous ?
Le sens de la communication je pense, il y a beaucoup de nuances dans la communication. L’empathie est évidemment le premier vecteur d’atténuation de la souffrance. On partage la même douleur, l’autre comprend ce que je ressens et m’aide à avancer. C’est ainsi que marchent mes consultations. Mais mes dons de voyance m’aident à offrir au consultant ce regard sur l’avenir qui leur manque.
Quels sont vos experiences ?
Je suis passé par la case anthropologie comme je le disais, j’ai voulu connaitre et comprendre nos origines, nos civilisations, nos cultures, nos croyances, etc. une question en amenait toujours une autre. Quand j’ai fini mes études, j’ai fait une dizaine de petits boulots. Puis un jour, ce fut une rencontre avec un autre médium, qui a fait que je suis devenue une professionnelle. Cet autre médium m’a introduit dans le cercle des professionnels, et ce cercle a validé mes compétences après des tests concluants. Le bouche-à-oreille se faisant, j’ai réussi à avoir une petite notoriété.
Quels sont vos motivations ?
Je désire faire voir à ma consultant les opportunités à ne pas rater. Souvent, ils stagnent et ils ruminent des idées noires. La clarté n’a jamais été aussi loin pour eux. Je désire leur apporter mon expérience et mon expertise du mieux que je peux. La réussite n’est pas toujours au rendez-vous, mais ma passion reste infaillible. Moi qui aie presque tout perdu dans ma vie, j’ai encore la joie de vivre, comment ne serait-ce pas possible pour les autres ? J’ai actuellement une famille que j’aime, un mari affectueux et deux enfants, je fais un travail passionnant, je n’ai plus le droit de me plaindre. J’aimerais vous apporter cette expérience de vie, vous apporter de l’espoir. Ce qui me ravit le plus c’est de voir mes consultants progresser, de les voir se reprendre en main et de me dire : « Merci, vous m’avez aidé, vous étiez toujours à l’écoute, merci pour cette attention. » Cela me réconforte et me donne envie de continuer. Et je suis persuadé que le pire peut être derrière nous, il faut juste avancer, le meilleur est à venir. On a tous les moyens d’accéder au bonheur et je n’ai pas de doutes là-dessus. Par expérience, je sais que mes consultant(e)s sont souvent isolés, sont souvent en perte de repères. J’ai me suis fait pour apostolat d’aider mes semblables. Quelquefois on réussit, quelquefois on ne réussit pas, mais c’est la vie, comme on dit !
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